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Bien choisir ses outils numériques quand on dirige une structure à impact - Guide complet

  • Photo du rédacteur: Alice Gontier
    Alice Gontier
  • 16 juin
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 juin

Un guide clair et accessible pour aider les associations et structures à impact social et environnemental à choisir des outils numériques adaptés, éthiques et durables — sans jargon, sans surcharge, et toujours au service de leur mission.


« On ne sait pas ce qu’on pourrait demander… tant qu’on n’a pas vu ce qu’il est possible d’obtenir. »


Cette phrase, prononcée par un directeur d’association lors d’un échange, m’est restée longtemps en tête. Elle dit tout : comment exprimer un besoin technique quand on ne connaît pas encore l’étendue des possibles ?


Quand on dirige une structure à impact social ou environnemental, on avance souvent en terrain brumeux. On jongle entre feuilles Excel, outils bricolés, urgences opérationnelles… Et on finit par oublier que ce “bazar organisé” n’est pas une fatalité. On s’habitue à ses douleurs de croissance — les copiers-collers, les relances manuelles, les indicateurs flous — sans imaginer que d’autres chemins existent.


Et puis un jour, comme Alice, on tombe sur une “potion” — un outil, une automatisation, un tableau de bord — qui change la donne. On découvre qu’il est possible de travailler autrement. Mieux. Plus sereinement. Et on se surprend à penser : “Mais pourquoi je n’ai pas fait ça plus tôt ?”


Cet article est là pour vous aider à boire la bonne potion, au bon moment.

À y voir plus clair, sans jargon ni promesse magique.


Et si vous êtes du genre curieux·se, si vous aimez comprendre sans vous perdre, j’ai une nouvelle aventure à vous proposer 🐇


Je prépare une newsletter dédiée aux structures à impact qui veulent reprendre la main sur leurs données et leurs outils — en douceur, en conscience, en équipe.


🎯 Avant son lancement, je recueille vos enjeux, vos freins, vos espoirs. Parce que pour vous accompagner, j’ai besoin de vous connaître. 👉 Parlez-moi de vous


🧭 Pas besoin d’un GPS de la NASA pour traverser la rue


Quand on commence à chercher des outils numériques pour structurer ses données ou automatiser ses processus, on tombe vite dans un vortex : CRM puissants, ERP sur-mesure, plateformes tout-en-un… Le discours ambiant pousse souvent à croire qu’il faut le meilleur outil du marché, le plus complet, le plus intelligent.


Mais dans les faits ?

Un outil trop ambitieux peut faire plus de mal que de bien.


Un exemple concret : une association de taille modeste qui adopte un logiciel CRM ultra-puissant… mais sans personne pour le configurer, le documenter, ni l’expliquer. Résultat : le chaos. Données en doublon, équipe découragée, et un retour aux tableaux Excel au bout de trois mois.


La vérité, c’est qu’on n’a pas besoin d’un “GPS de la NASA” pour gérer son quotidien.

On a besoin d’une carte claire, lisible, adaptée à sa taille.


Un bon choix technique, ce n’est pas celui qui brille. C’est celui qui :


  • correspond à ses moyens humains et financiers,

  • s’intègre dans les habitudes de l’équipe,

  • permet de faire mieux avec moins, sans surcharge mentale.


💡 Parfois, une base Airtable bien pensée vaut mieux qu’un outil ultra-spécialisé.

Parfois, un automatisme Make peut libérer des heures chaque mois — sans coût démesuré.


Dans le monde des outils numériques, la pertinence bat la performance.


🎯 Trois critères simples pour choisir (vraiment) le bon outil


Pas besoin d’être expert·e en architecture numérique pour faire de bons choix techniques. En réalité, trois critères bien posés suffisent souvent à trier entre une fausse bonne idée… et un vrai levier d’impact.


1. Impact


Est-ce que cet outil va vraiment vous aider à mieux remplir votre mission ?

C’est la première question. Avant les fonctionnalités, les promesses ou les comparatifs.

Posez-vous :

  • Cet outil va-t-il faire gagner du temps là où ça compte ?

  • Va-t-il améliorer la qualité des données utilisées dans vos décisions ?

  • Va-t-il renforcer votre capacité à mobiliser, à piloter, à rendre compte ?


Un outil sans impact est un gadget. Un bon outil, même simple, vous rapproche de votre mission.


2. Accessibilité


Un outil est bon s’il peut être utilisé par l’équipe qui l’emploie.

On parle ici d’accessibilité au sens large :


  • Est-ce que tout le monde peut le prendre en main facilement ?

  • Est-ce que l’interface est claire, disponible en français, compatible avec vos outils existants ?

  • Est-ce que le coût est soutenable dans la durée ?

  • Peut-on l’utiliser sans connexion très haut débit ou sans équipement dernier cri ?


L’accessibilité, c’est aussi une question d’inclusion : un bon outil ne laisse personne sur le bord du chemin.


3. Pérennité


Un bon choix technique, c’est un choix qui tient dans le temps.

Avant d’adopter un nouvel outil, demandez-vous :


  • Est-il bien documenté ? Existe-t-il des tutoriels, une communauté, une assistance ?

  • Est-il construit sur des standards ouverts ou vous enferme-t-il dans une solution propriétaire ?

  • Peut-on en sortir facilement si besoin (export de données, portabilité) ?


La pérennité, c’est ce qui vous évite de devoir tout refaire dans deux ans.



👉 Ces trois critères — impact, accessibilité, pérennité — peuvent vous servir de boussole. Pas pour viser “le meilleur outil”, mais le bon outil, pour vous, maintenant.


🧩 Avant d’ajouter un outil, posez-vous ces 5 questions


Dans le feu de l’action, il est tentant de “rajouter un outil” pour répondre à un problème précis : une tâche chronophage, un tableau trop complexe, un CRM qui rame. Mais avant de dégainer votre carte bleue ou votre compte Notion, prenez un moment. Voici 5 questions qui peuvent faire toute la différence :


1. Quel problème exact suis-je en train d’essayer de résoudre ?


Ça paraît évident, mais c’est souvent flou.


  • Est-ce un souci de suivi ? de communication ? de perte de temps ?

  • Est-ce un problème de données… ou d’organisation ?


Formuler le problème en une phrase simple est le premier pas vers un bon choix.


2. Qu’est-ce que j’utilise déjà (et comment) ?


Souvent, les outils sont là — mais mal configurés, sous-utilisés ou oubliés.


  • Avez-vous cartographié vos outils actuels ?

  • Un simple nettoyage ou une meilleure structuration pourrait-il suffire ?


Souvent le problème n’est pas l’outil… mais la manière dont on l’utilise.


3. Qui va utiliser cet outil au quotidien ?


Pas juste “l’équipe” : des personnes concrètes, avec leur réalité.


  • Sont-elles à l’aise avec le numérique ?

  • Ont-elles le temps de se former, d’explorer ?

  • Seront-elles impliquées dans le choix et le déploiement ?


Un outil qu’on n’adopte pas, c’est un outil inutile. L’adhésion vaut autant que la performance.


4. Comment cet outil s’intègre-t-il dans l’existant ?


Un bon outil ne doit pas être un îlot. Il doit dialoguer avec le reste :


  • Peut-il récupérer ou envoyer des données facilement ?

  • Évite-t-il les doubles saisies ?

  • S’intègre-t-il avec vos canaux de communication, vos formulaires, vos bases ?


5. Que se passe-t-il si je veux arrêter de l’utiliser ?


Cette dernière question est souvent oubliée… et pourtant cruciale.


  • Pouvez-vous récupérer vos données facilement ?

  • Êtes-vous libre de changer d’outil sans repartir de zéro ?

  • Existe-t-il des alternatives ouvertes ou exportables ?


💡 Cette question n’est pas pessimiste : elle garantit votre liberté numérique. Et ça, c’est fondamental.


🪞 En répondant à ces cinq questions, vous ne choisissez pas “un outil”.

Vous construisez une solution alignée avec votre structure, votre équipe, votre mission.


👑 Et le RGPD dans tout ça ?


On n’a pas toujours envie d’en parler, et pourtant… le RGPD n’est pas une option.

Il fait partie intégrante d’un choix technique responsable — surtout quand on gère des données sensibles (bénéficiaires, donateurs, publics vulnérables…).


Mais pas de panique : il ne s’agit pas de devenir juriste en protection des données. Il s’agit de faire des choix lucides et respectueux.


Voici quelques réflexes simples


  • Savoir où sont stockées vos données : si c’est chez un géant américain, attention aux transferts hors UE.

  • Limiter les collectes inutiles : chaque donnée est une responsabilité.

  • Choisir des outils transparents : regardez leur politique de confidentialité, leur engagement éthique, leur documentation RGPD.


Ce n’est pas qu’une contrainte : c’est une opportunité.


  • Le RGPD vous pousse à faire le tri, à documenter, à structurer.

  • Il renforce la confiance avec vos partenaires, bénéficiaires, financeurs.

  • Et il s’aligne parfaitement avec vos valeurs : respect des personnes, sobriété, éthique.


🛠️ Bonne nouvelle : des alternatives existent.

Il existe des outils européens, open source, ou conçus avec la confidentialité comme socle.


Vous n’avez pas à choisir entre conformité et efficacité. Vous pouvez avoir les deux.


Et si l’idée de faire le point vous semble intimidante, je peux vous accompagner pas à pas 🐇.

Un audit flash RGPD, ce n’est pas un grand procès. C’est une boussole pour mieux avancer.


💸 Ce n’est pas (que) une question de budget


C’est souvent l’objection numéro un : “On n’a pas les moyens.”

Mais le vrai frein, ce n’est pas toujours l’argent. C’est parfois la peur d’investir dans le vide.


Oui, certaines solutions coûtent cher.

Il existe aujourd’hui de nombreux outils numériques accessibles, pensés pour les associations et les structures à impact, qui combinent simplicité, éthique et efficacité — parfois gratuits, souvent à prix solidaire pour les structures à impact.


Ce qui compte vraiment, ce n’est pas le prix, c’est le retour.


  • Combien d’heures cet outil va-t-il vous faire gagner par mois ?

  • Combien de donateurs ou de dossiers mieux suivis grâce à une meilleure organisation ?

  • Combien de stress évité, d’erreurs supprimées, de décisions plus claires ?


Un bon outil n’est pas une dépense. C’est un investissement dans votre mission.


💡 Une automatisation Make bien pensée peut économiser 4h par semaine.

Sur un an, c’est 200h. Imaginez ce que vous feriez avec ce temps libéré.


Et si vous avez un doute, commencez petit : testez, expérimentez, observez.

Ce n’est pas “tout ou rien” : c’est pas à pas.


🐇 Boire la bonne potion, au bon moment


Il n’y a pas de formule magique. Pas d’outil universel.

Mais il y a des choix lucides, faits avec méthode, curiosité et bienveillance envers soi-même.


Ce que vous avez entre les mains, c’est déjà un terrain fertile.

Ce qu’il vous manque parfois, ce n’est pas un outil, mais une vision claire de votre écosystème numérique.

Et cette clarté, elle se construit. Petit à petit. Avec de bons repères. Avec les bonnes questions.

Et parfois, avec quelqu’un pour vous guider dans le labyrinthe.




Si vous êtes en train de vous dire “j’aimerais bien creuser, mais je ne sais pas par où commencer” — alors cette newsletter est pour vous.


🎯 J’y partagerai des conseils simples, des exemples concrets, des réponses à vos vraies questions sur :


  • l’organisation de vos données,

  • les outils les plus accessibles pour les petites structures,

  • la manière d’évoluer sans vous transformer en Chapelier fou du digital.


Et surtout : avant de la lancer, je veux vous écouter.

👉 Remplissez ce formulaire pour me parler de vos enjeux, vos doutes, vos idées : Formulaire de pré-lancement


Parce que les bons outils, ça commence toujours par les bonnes questions.

 
 
 

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© 2025 par Au pays des data - Alice Gontier

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